Bijoux en verre de Murano. Transformé à Pforzheim
L'île lagunaire de Murano, située au large de Venise, est aujourd'hui encore un site de production important pour le précieux produit d'exportation qu'est le verre. C'est là que naissent, dans la plus pure tradition vénitienne, les perles de verre de Murano aux couleurs chatoyantes, à partir desquelles ces bijoux de Murano exceptionnels sont fabriqués dans un petit atelier de bijouterie de Pforzheim, également spécialisé dans les fermoirs de haute qualité.
Des perles aux couleurs magnifiques
Les perles acquièrent leur forme, leur couleur et leur beauté une à une, à la main, sous la flamme. Le matériau de verre utilisé est très résistant à la rupture grâce à une teneur particulièrement élevée en oxyde d'aluminium, mais les fabricants ne dévoilent pas le secret de la composition de leur matériau de base et de leurs recettes de couleurs. Seule l'irisation peut être expliquée : Une feuille d'or fin blanche ou jaune est posée sur les corps de perles brutes séparés par une tige de verre - comme base pour une autre couche de verre coloré - et une autre couche de verre clair ou coloré est finalement appliquée par-dessus. Pour les perles dites aquarelles, un mélange de poudre contenant du cuivre est ajouté selon un procédé particulièrement complexe. Nous savons beaucoup de choses sur les perles dépolies : leur surface est traitée avec une machine spéciale - un procédé spécialement développé et exclusivement utilisé à Murano.
Bijoux en verre de Murano
Autres thèmes
L'ambre illustre de manière impressionnante la carrière que peut suivre une simple résine d'arbre si on lui laisse un peu de temps. Ce qui, il y a 50 millions d'années, coulait des troncs des forêts subtropicales qui recouvraient l'actuelle Scandinavie sous forme de résine et se fossilisait peu après, a finalement été admiré par le poète romain Ovide il y a 2 000 ans comme les "larmes des dieux". Sur les "routes de l'ambre", l'"or du Nord" tant convoité était transporté des pays baltes vers le bassin méditerranéen afin de commercialiser la "pierre combustible" (le bas-allemand "bernen" signifie "brûler") comme combustible, substitut d'encens et pierre précieuse de choix.
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