Boîte en porcelaine Lapin

Lindner a fabriqué cette bonbonnière en forme d'œuf en porcelaine blanche. Elle est aussi décorative comme présentoir à côté du bouquet de Pâques que comme emballage cadeau pour des vœux de Pâques sucrés. Le couvercle de la bonbonnière peut être saisi et enlevé en toute sécurité par le lapin assis - et grâce à la robustesse de la porcelaine, on ne tire même pas les oreilles de Maître Lampe.

Que serait la fête de Pâques sans le lapin de Pâques et ses œufs de Pâques ? Pour la fête de la résurrection du Christ, son engagement infatigable est tout à fait logique, puisque le lapin, qui aime se reproduire, est traditionnellement considéré comme un symbole de fertilité. Même dans les régions où les œufs colorés étaient à l'origine apportés par le renard, le coucou, la cigogne ou même les cloches de l'église revenant de Rome, le lapin de Pâques s'est imposé depuis longtemps comme le seul fournisseur d'œufs. C'est pourquoi nous sommes d'accord avec Wilhelm Busch : "Chaque année, la fête de Pâques / est bien pénible pour le lapin".

La productivité de la fabrique de porcelaine Lindner à Küps, en Haute-Franconie, est remarquable : il n'y a sans doute rien qu'elle n'ait déjà façonné en porcelaine. Un coup d'œil dans les halls de Lindner confirme immédiatement cette hypothèse. Depuis la création de l'entreprise à la fin des années 1920, tous les moules en porcelaine y sont soigneusement conservés. Le stock s'élève à plus de 30.000 moules à porcelaine. Beaucoup d'entre eux ont déjà une valeur de collection ; certains ont un design traditionnel, d'autres sont intemporels et modernes, et tous peuvent être réutilisés à tout moment si le client le souhaite. Lindner ne se laisse pas impressionner ou limiter par les catégories. Du dé à coudre et de la tirelire aux accessoires de salle de bain, en passant par le service à café et le service de table, on trouve tout ce que l'on peut imaginer dans l'assortiment, qui est complété chaque année par des nouveautés.

Cette vaste gamme de produits n'a rien changé à l'exigence de qualité élevée de Lindner. Là où d'autres fabricants misent sur des processus automatisés pour produire des quantités importantes, Lindner continue de miser sur l'artisanat traditionnel, qui repose sur l'expérience et le savoir-faire de générations entières. Au lieu de raccourcir les processus de cuisson ou même de les regrouper, on donne ici à la masse brute de kaolin, de feldspath et de quartz, en une centaine d'étapes, le temps dont elle a besoin pour devenir une porcelaine de qualité supérieure. La première cuisson à 900-1000 °C prend à elle seule une vingtaine d'heures. Après l'émaillage du tesson, on procède à une deuxième cuisson à 1 400 °C, à nouveau pendant plusieurs heures. Ce n'est qu'alors qu'un "or blanc" digne de ce nom sort du four. Celui qui le traite et le conserve avec autant de soin que Lindner le fait pour ses moules, en profitera toute sa vie.