Ce sac à pain garde votre pain (fait maison) frais et juteux plus longtemps. Le matériau utilisé y contribue : du lin pur issu de cultures européennes. Le lin ne contient pas de protéines animales et résiste donc mieux aux moisissures que certains autres matériaux. De plus, les fibres peuvent absorber une grande quantité d'humidité et la restituer. Ainsi, le tissu de lin résistant et luxuriant, d'un poids de 395 g/m2, assure un bon climat dans le sac à pain - le pain ne se dessèche pas trop vite et ne devient pas trop humide non plus. Le sac à pain en lin se ferme à l'aide d'un double cordon de serrage : il suffit de tirer sur les deux boucles de la cordelette.

En tant que tissu, le lin est un véritable multitalent, dans la cuisine et la salle de bain, comme vêtement ou textile d'intérieur. Comparé au coton, le lin est une plante peu exigeante : il pousse dans les climats tempérés d'Europe, ne nécessite que peu d'eau (dans des conditions normales, juste ce que la pluie peut apporter) et n'a besoin ni d'engrais ni de produits chimiques. Pour les régions textiles européennes, le lin était la base, car jusqu'à ce que le coton conquière toute l'Europe, on utilisait en priorité le lin à côté de la laine vierge. Par nature, le lin est antistatique et n'attire quasiment pas la poussière. Les fibres résistantes ont une surface très lisse à laquelle la saleté et la poussière n'adhèrent pas, ce qui rend les tissus en lin peu salissants et faciles à nettoyer. Le lin peut en outre absorber beaucoup d'humidité, mais l'évacue aussi très rapidement, il sèche donc rapidement. Il est donc idéal pour le rangement.

La fabrique de lin de Steinhude, en Basse-Saxe, est l'un des plus anciens ateliers de tissage de lin d'Allemagne. Lorsque la ville s'est vue accorder le droit de corporation en 1728, de nombreux ateliers de tissage s'y sont installés et ont fait la réputation du lin de Steinhude, qui n'est plus fabriqué aujourd'hui que par l'usine de lin de la famille Seegers. En 1765, le maître tisserand Johann Dietrich Jacob Seegers a fondé la "Leinen - und Tischzeugweberei Seegers" (tissage de lin et d'articles de table Seegers) et a d'abord fabriqué, avec deux compagnons tisserands, de la toile fine et des produits tissés utilitaires sur des métiers à main. Après la Seconde Guerre mondiale, l'entreprise familiale Seegers & Sohn est la seule des sept ateliers de tissage encore en activité à avoir réussi à s'imposer et représente aujourd'hui la neuvième génération de tisseurs et de confectionneurs. Si, jusqu'à la guerre, l'atelier de tissage traditionnel fournissait des maisons de dot et des manoirs en tissages raffinés, depuis les années 1950, il compte également parmi ses clients des maisons aristocratiques et des sièges de gouvernement ainsi que l'hôtellerie et la gastronomie haut de gamme. L'entreprise travaille exclusivement avec du lin d'origine européenne et des fils de coton de qualité supérieure.