Chapeau panama pour homme

Le chapeau de paille estival protège le travailleur des champs contre les rayons de soleil inacceptables et couronne l'élégance décontractée du flâneur citadin. L'une de ses versions les plus connues est le chapeau Panama. Il est tressé à la main en Équateur depuis plusieurs siècles déjà, à partir des fibres du palmier toquilla (Carludovica palmata), en fait une espèce de roseau. Il est devenu populaire dans le monde entier lors de la construction du canal de Panama, ce qui lui a donné son nom. Ce chapeau panama s'inspire formellement du fedora, qui faisait autrefois partie intégrante de l'habillement masculin en tant que "gentleman's hat" et qui compte encore aujourd'hui parmi les formes de chapeau les plus populaires. L'intérieur est doté d'une bande de transpiration, la garniture est en reps noir.

Lorsque Leonhard Mayser a ouvert sa "chapellerie" à Ulm en 1800, il ne se doutait guère que les chapeaux Mayser deviendraient un jour une marque mondiale, avec une production annuelle de 3,5 millions de chapeaux en 1963, année record (encore inégalée à ce jour). Aujourd'hui, les chiffres de production sont bien inférieurs, mais Mayser, qui vend ses chapeaux dans 44 pays, peut toujours se targuer d'être une marque mondiale. Le secret de la réussite de l'entreprise basée à Lindenberg dans l'Allgäu, l'ancien "petit Paris" de la mode du chapeau, est cependant resté le même depuis plus de deux siècles : La qualité. Alors que le design, les achats et la distribution sont toujours effectués dans l'Allgäu, la production a été transférée en Slovaquie en 2002. Mayser y a construit sa propre usine et qualifie également son personnel.