En automne, il reste encore quelques travaux à effectuer dans le parterre de roses : Pour protéger le point de greffe des fortes gelées, on procède à un buttage et, si nécessaire, on raccourcit un peu les pousses devenues longues.

Il faut:

1. Outil : sécateur bypass à lames courtes et courbées ("rosier"), bêche, fourche à bêcher ou pelle pour buttage.
2. Accessoire : matériel de protection contre le gel pour rosiers-tiges (non-tissé, sacs de jute, toile de jute), ficelle.

• En automne rosiers, ne taillez que le minimum nécessaire, car le gel et les maladies pourraient pénétrer librement dans les coupes ouvertes. De plus, une taille avant l'hiver supprimerait trop de bourgeons, qui assurent le bourgeonnement du rosier au printemps, même après d'éventuels dégâts dus au gel. La taille des rosiers proprement dite se fait au printemps - lorsque les forsythias sont en fleurs
• Ne raccourcir les rosiers qui ont beaucoup poussé en été que s'il y a un risque que les pousses se cassent lors des tempêtes automnales ou sous le poids de la neige. Cela vaut en particulier pour les rosiers à haute tige dont la couronne risque de se briser.
• Supprimer les pousses malades (par exemple celles atteintes d'oïdium) et les pousses sauvages.
• Retailler au ras du sol les vieilles pousses épaisses des rosiers grimpants. Cela rajeunit les arbustes et entraîne une nouvelle pousse vigoureuse au printemps.

• A partir de la fin du mois, mettez en butte les rosiers greffés (ceux qui ont poussé comme ceux qui viennent d'être plantés). Le point de greffe doit être recouvert d'un monticule de terre d'environ 15 cm de haut et ainsi bien protégé du gel. Dans la mesure du possible, utiliser la terre de la plate-bande environnante, de préférence du compost si le sol est lourd et argileux. Ne prenez en aucun cas de la tourbe ; elle est trop acide et se dessèche fortement en l'absence de précipitations – et ne devrait être utilisée au jardin que dans des cas exceptionnels (plantes de massifs marécageux)
• Il est préférable de rabattre les rosiers tiges dont le point de greffe se trouve directement sous la couronne, de placer la couronne dans une petite fosse (si nécessaire, fixez-la avec un crochet, par exemple une fourche de branche) et de recouvrir la base des branches d'environ 10 cm de terre. Veiller à ce que cela ne se fasse que dans un sens, à savoir par-dessus le pivot situé à la base du tronc - et non pas en s'en éloignant. Le pivot se trouve à quelques centimètres au-dessus du sol et constitue l'intersection qui s'est formée lors de la culture du porte-greffe (du tronc).
• Alternativement, envelopper les couronnes des rosiers-tiges (ou seulement la zone du point de greffe) de non-tissé ou de jute.
• Les rosiers sauvages et autres rosiers particulièrement résistants au gel (par exemple Rosa alba) n'ont pas besoin d'être buttés.
• Les rosiers sont généralement moins résistants au froid lorsqu'ils sont placés dans des récipients et non dans des plates-bandes. L'espace pour les racines y est limité et les fortes variations de température sont moins bien amorties que dans le sol d'une plate-bande. Les récipients peuvent certes passer l'hiver à l'extérieur sans problème, mais ils ne doivent en aucun cas être placés dans une soucoupe. Les placer éventuellement à l'abri sous des arbustes et les envelopper de toile de jute, d'un tapis de coco ou d'un matériau similaire, afin d'atténuer les fortes variations de température.
• Arroser peu tous les rosiers et ne plus les fertiliser.