Tapis en laine chiné

Le tissage particulier fait de la laine vierge douce un tapis solide et volumineux d'un centimètre d'épaisseur. Un fil de coton solide est utilisé pour la chaîne, tandis que dans la trame, le fil de laine épais forme en partie des "bobbles" ou des picots, de sorte qu'il en résulte une structure marquante qui offre une agréable sensation de rembourrage sous les pieds. En combinaison avec les tons gris chinés, il en résulte une belle surface vivante. Cependant, le tapis s'intègre bien dans tous les styles d'habitation, qu'ils soient minimalistes et scandinaves ou colorés et ludiques.

Le tapis en laine est tissé en Inde, où Finarte travaille depuis les années 1990 avec des tisserands* artisanaux, soutenant ainsi non seulement les populations locales, mais aussi la pérennité de l'artisanat traditionnel. La laine vierge provient d'Égypte, où elle est obtenue sans mulesing. La laine vierge convient particulièrement bien pour les tapis : ce matériau naturel robuste est résistant à l'usure, ne peluche pas et, grâce à la surface écailleuse des fibres de laine, il repousse également la saleté et dispose d'un effet autonettoyant. Il suffit donc de passer régulièrement l'aspirateur ou de tapoter délicatement le tapis ; en cas de salissures plus importantes, il est recommandé de l'envoyer au nettoyage.

Qui ne connaît pas le tapis finlandais en patchwork multicolore ? Son inventeur, Eija Rasinmäki, est en revanche moins connu. Depuis que sa mère, elle-même tisserande, lui a offert un métier à tisser dès son plus jeune âge, elle s'est passionnée pour le tissage de tapis et a ensuite fait de cette passion son métier. Dès le début, dès 1970, elle a utilisé du coton recyclé ou tissé à partir de chutes - bien avant que le terme upcycling ne soit inventé. En 1985, elle a fondé avec son mari la société Finarte afin de proposer des tapis abordables, mais de qualité et produits de manière durable. Si, au début, elle concevait elle-même tous ses tapis, elle collabore désormais avec une série de designers très différents. Le point commun de ses créations est l'association de l'artisanat finlandais traditionnel et du design finlandais moderne.

Depuis les années 1990, Finarte fait fabriquer ses tapis en Inde, un choix délibéré pour le lieu de production : c'est là où le coton pousse, est traité et recyclé qu'il doit être tissé. L'entreprise achète à l'industrie textile des chutes de lisières, des surplus de production ainsi que des chutes de coupe, les recycle et tisse finalement des tapis à partir de ces matériaux. Chaque kilogramme de coton recyclé permet d'économiser environ 11.000 litres d'eau, soit la quantité nécessaire à la production d'un kilogramme de coton frais. Lors de l'upcycling, les restes de coton les plus divers, généralement issus de l'industrie de l'habillement, sont réduits en fibres et filés en un nouveau fil. Outre le coton recyclé et récupéré, Finarte utilise d'autres matériaux durables comme la laine vierge, le jute et les chutes de cuir. Depuis 2018, elle fabrique également des tapis à partir de PET, un matériau issu du recyclage des bouteilles en plastique.